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Le Premier Rassemblement des Mononcs en Folie d'Europe a eu lieu du 14 au 17 Août 2003 en Bretagne, sur la Presqu'ile de Crozon.

Le rendez-vous était donné à Quimper, sur le parking d'un supermarché. L'occasion pour les premiers arrivés de sympathiser en attendant les derniers, en l'occurence, Mononc Pol (dit Turbo-Pol) et nous, Mononc Pascal et Matante Mary.

Premier contact franchement encourageant pour la suite de l'aventure !

Sitôt les présentations faites, nous reprenons la route en direction de la plage de Kervel, où nous attendent Mononc Emmanuel et Matante Marie-France.

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Après une vingtaine de minutes, nous apercevons ce que, dans la brume, nous prenons pour un énorme nuage, ou un fort relief.

Plus nous descendons la rue, plus nous nous rendons compte de notre bévue. Il s'agit, en réalité, de la Baie de Douarnenez dans toute sa splendeur.

C'est donc dans ce cadre magnifique que nous retrouvons Mononc Emmanuel et Matante Marie-France.
C'est aussi ici que nous allons passer notre première nuit, après avoir fait le tour de tous les Wests et non Wests, et surtout, après s'être bien désaltéré.


Devant le West de Mononc Jérémy


Mononc Pol, on a soif !


Le spot de Kervel.
A gauche, le West d'une petite famille super sympa qui devrait bientôt faire partie de Mononcs en Folie.


Tout le monde en pleine forme pour une escapade en Presqu'île de Crozon.

 

Vendredi 15 Août 2003

Doucement éveillés par le bruit des vagues, nous nous préparons à partir, après avoir pris la première photo de groupe.

Direction: Locronan et Le Menez-Hom.

Mais avant tout, nous décidons de nous diriger vers Douarnenez afin de nous procurer ce qui nous manque pour les repas de midi et du soir (surtout pour l'apéro...)


Sur le parking du magasin

Le plein de victuailles fait, nous reprenons la route en convoi vers Locronan.

Haut lieu druidique il y a 2500 ans, c'est de l'ermite Ronan, moine venu d'Irlande au VIeme siècle sur une "barque de pierre", que lui vient son nom. Aujourd'hui encore, ce rite perdure encore sous la forme de la Troménie.

Dès le XIIIe siècle, les ducs de Bretagne vouant une grande dévotion à St Ronan, héritier du culte païen de la fécondité, sont à l'origine d'une certaine prospérité.
La richesse s'établit véritablement à partir du XVe siècle avec le commerce de la toile, du lin et du chanvre.

Anne de Bretagne accorde à Locronan le titre de "ville" en 1505.
Les toiles de Locronan voguent alors sur tous les océans et la cité est prospère. Mais la fin de la navigation à voile et le début de l'industrialisation touche profondément l'économie de Locronan. Le déclin amorcé au XVIIe s'aggrave au XIXe. Ce n'est que vers la seconde moitié du XXe que le tourisme redonne vie à la cité de pierre.

Cadre idéal pour les tournages cinématographiques, plus de 20 films ou courts-métrages s'y sont déroulés dont "Tess"de Roman Polanski et "Les Chouans" de Philippe de Broca.

Aujourd'hui, blottie contre le flanc de sa montagne noyée de forêts, Locronan dresse ses maisons de granit gris bleuté au pied de la tour carrée de son église.

Locronan a été classée "Petite cité de caractère" & Un des "plus beaux villages de France"


Les Mononcs et Matantes en folie à l'entrée de Locronan


Le chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle (XVe)
possède des vitraux modernes d'Alfred Manessier.
A proximité, une fontaine votive offerte par Conan (marchand toilier) en 1698 et dédiée à St Eutrope jouxte un lavoir.


Au croisement de deux anciennes voies romaines, et classée monument historique, la grande place est le cœur de Locronan.
Autour de l'église, le superbe alignement de 14 maisons aux façades de granit compose un ensemble architectural unique en Bretagne.
Ces demeures XVIIe et XVIIIe témoignent de la richesse des notables et des marchands de toile qui les firent édifier (Bureau des Toiles, Hôtel de la Compagnie des Indes...).
Le puits communal était autrefois la seule source d'eau potable de la cité.


L'église priorale Saint Ronan.
Elle fut édifiée "en forme de cathédrale" sur la grande place entre 1425 et 1480 grâce aux donations des Ducs de Bretagne. Sa flèche, foudroyée par trois fois, fut définitivement démolie en 1808.
A visiter absolument pour sa chaire, ses retables et ses vitraux.

Après avoir goûté aux spécialités patissières locales, nous reprenons la route en direction de l’Himalaya Bretonne, le fameux Menez-Hom et nous nous arrêtons sur un parking pour le repas de midi.


Le repas de midi se prendra au bord de la plage.
Les Français déjeunent, et les Belges dinent !
Le point commun ? ... L'apéro !

Le convoi des Mononcs s'ébranle à nouveau, et, en plein cœur du Parc Régional d’Armorique, nous traversons Ste Marie du Menez-Hom.

La chapelle de Sainte Marie du Menez Hom est un pur joyau enchâssé au milieu des landes austères qui tapissent le flanc sud du Menez Hom.

Sainte Marie du Menez-Hom; Photo : Jos Le Doaré On pénètre dans l'enclos par un arc de triomphe. Le calvaire à trois fûts date de 1544 tandis que le clocher, une pure merveille, fut commencé en 1663. L'intérieur de la chapelle (1570) est également remarquable avec un des plus beaux retable de Cornouaille. Une grande foire réunissait le 17 Juin, jour de la St Hervé, les commerçants du Faou, de Brest, de Douarnenez, de Quimper et du Morbihan. Ce lieu est le croisement d'anciennes route à forte fréquentations. Les ressources tirées de cette foire expliquent la richesse architecturale de la chapelle.
A proximité, un monument commémore l'activité de la résistance finistérienne.

Ensuite nous continuons sur quelques km avant de bifurquer sur notre droite pour aller au parking du Menez-Hom.
De cette montagne aride où rien ne pousse hormis cailloux et rares bruyères, la vue est exceptionnelle sur la rade de Brest, la presqu’île de Crozon, la baie de Douarnenez et les Montagnes Noires (pays de légende).

Le Menez Hom (330m) était à l'origine une montagne sacrée. Au sommet, on y célébrait un culte solaire.

Photo : Jos Le Doaré Le panorama sur la Baie de Douarnenez, la vallée de l'Aulne et la presqu'île de Crozon y est vraiment exceptionnel. Aujourd'hui les amateurs de deltaplane, de parapente et d'aéromodélisme de France et d'Europe ont remplacé les druides...

Le long du littoral apparaissent l'anse de Kervigen, les plages de Porz Ar Vag et de Lestrevet. Ces plages familiales permettent en outre la pratique d'activités variées : planche à voile, canoë, char à voile, équitation...
Autour de de la Pointe de Talargrip et de se grottes marines se pratique aussi le vol libre.

Pause ballade pour tout le monde.


La table d'orientaion du Menez-hom vandalisée.


Vue de la rade de Brest dans la grisaille à partir de la table d'orientation.


En redescendant de la table d'orientation

Nous reprenons la route pour la presqu'île.
La route est splendide. Le panorama tout au long de cette D887 est très agréable.
Nous découvrons une très belle vue sur la baie de Douarnenez.

Tal Ar Groas indique l'entrée unique en presqu'île.
Les brestois venant du Finistère Nord arrivent aussi dans ce village carrefour.

Nous arrivons sur Crozon, puis Camaret Sur Mer et continuons notre route vers la Pointe du Toulinguet.


La Pointe du Toulinguet

Ronan et Jérémy espéraient avoir une place sur le parking sauvage de Porz Naye, mais malheureusement, c'est complet.
N'oublions pas que nous sommes le week-end du 15 aout, donc beaucoup d'autres camping-cars sont déjà installés confortablement.

La plage de Pen-Hat est magnifique comme à son habitude. La ballade jusqu'à la Pointe de Pen-Hir vaut vraiment le coup d'œil, mais nous n'avons point le temps, il faut trouver un spot pour ce soir.
Ronan est parti en éclaireur.


La magnifique plage de Pen-Hat

Quelques temps plus tard, nous le retrouvons. Il nous a trouvé un beau spot près de la Plage de Kersiguénou, située dans l'Anse de Dinan.


Excellente soirée, bien "chargée", près de la plage de Kersiguénou. Aussi, le repos sera bénéfique.

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